Code d'autoréglementation Internet @ Minori
DITE D'ABORD
Etant donné que:
a) la présence des contenus illicites ou nuisibles pour
les mineurs qui accèdent à la toile télématique
est devenue toujours plus envahissante;
b) le droit du mineur à un développement équilibré
est reconnu par la norme juridique nationale et internationale (il suffit
de rappeler les articles de la Constitution qui concernent, directement
ou indirectement l'enfance et la jeunesse et la Convention Internationale
sur les Droits de l'Enfant, adoptée à New York, par l'Assemblée
Générale des Nations Unies le 20 novembre 1989, et ratifiée
aux sens de la loi 27 mai 1991, n. 176, qui impose à tous les
sujets publics et privés, ainsi qu'aux familles, de collaborer
pour prédisposer les conditions afin que les mineurs puissent
vivre une vie autonome dans la société, dans l'esprit
de paix, dignité, tolérance, liberté, égalité,solidarité,
et qui interdit de les soumettre à des interférences arbitraires
ou illégales dans la vie privée et donc à des formes
de violence, abus mental, exploitation);
c) la fonction éducative, qui revient surtout à
la famille, peut être facilitée par une utilisation correcte
des ressources présentes sur la toile télématique
afin d'aider les mineurs à connaître progressivement la
vie et à en affronter ses problèmes et ses dangers;
d) le mineur est un citoyen sujet de droits et doit être
protégé des contenus illicites ou dommageables qui pourraient
nuire à son intégrité psychique et morale;
e) subsiste l'exigence d'équilibrer les différents
droits fondamentaux éventuellement opposés: la tutelle
des mineurs, le droit à l'information et la liberté d'expression
des mineurs et de tous les autres individus;
f) il apparaît nécessaire de pourvoir à la
protection généralisée du mineur dans le cadre
de l'utilisation sûre des technologies de la société
de l'information et des communications électroniques. Tout ceci
étant dit et considéré, il apparaît opportun
de mettre en oeuvre un respect scrupuleux de la norme nationale et internationale
en vigueur pour la protection des mineurs, mais aussi l'adoption d'un
Code d'autoréglementation en matière (ci-après
indiqué aussi comme "le Code").